Le mot du maire



Des investissements sans endetter la commune
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2024, et nous n’en sommes pas encore parvenu au bout, se caractérisera par une année où de gros chantiers auront été entrepris. Quoi qu’on dise ou pense, sans travaux, on ne peut pas avancer ! 

Après les travaux d’isolation extérieure, le bâtiment communal, rue de l’Ecole, s’est vu doter de nouvelles fenêtres. La toiture de la maison forestière, qui est elle aussi un bien de la commune, est actuellement en train d’être refaite. Les travaux des quatre logements situés rue de la Rhode vont, quant à eux, continuer cet automne. Profitant de la fermeture du pont du Canal, la rue de Sarreguemines et quelques entrées de rues adjacentes sont, depuis quelques semaines, en chantier. En raison de la déviation, elles ne subissent plus le flux important des voitures utilisant cet axe très fréquenté mais ont à subir d’autres désagréments liés aux travaux en cours, soit la mise en souterrain des réseaux secs.
Pour mettre les réseaux en souterrain, nous avons été obligés de réaliser une dizaine de tranchées traversant la départementale. La réfection de cette traversée est réalisée avec des pavés béton récupérés. Dès le printemps, cette voie sera décaissée sur 80cm de profondeur. Nous avons donc fait une réfection provisoire et pourrions, si éventuellement il y avait affaissement, intervenir.
Ces travaux sont malheureusement un passage obligé et nous tenons à nous excuser, auprès des riverains, pour la gêne occasionnée au quotidien. 


Un retour sur les inondations du 18 et 19 mai derniers 

Suite aux précipitations du 17 mai, notre commune a été inondée en date du 18 et 19 mai. Le niveau d’eau n’avait plus été aussi haut depuis ces 50 dernières années. En 1947, la crue, selon nos parents, était encore une quarantaine de centimètres plus élevée que celle de cette année.
Dans les années 80, courant mai, on a eu trois fois dans le même mois des inondations, qui étaient de moindre importance. A la crue du 31 décembre 2001, nous avions pratiquement le même niveau à 15cm près, et nous n’avions ni téléphones portables ni réseaux sociaux pour communiquer.
La situation était, de ce fait, beaucoup plus anxiogène étant donné que d’une part, il faisait nuit quand l’eau est montée et qu’il faisait, en plus, aussi très froid. Un gel au cours de la nuit, ainsi que le froid des jours suivants a compliqué encore davantage la situation. Chacun comprendra que nettoyer et assécher les bâtiments après un tel épisode est toujours compliqué.

La gestion des inondations, via la création de la GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations) depuis le 1er janvier 2018, qui s’articule autour de l’aménagement et l’entretien régulier des cours d’eau, plans d’eau en surface et souterrains, ainsi que des ouvrages associés, relève des compétences de la Communauté des Communes d’Alsace Bossue.
Chaque propriétaire paie en effet, depuis 2018, une taxe GEMAPI dont le montant apparaît sur son avis d’imposition “taxe foncière”. Cette recette annuelle de 170 000€ devrait être utilisée par exemple pour nettoyer le lit de la Sarre en aval du pont ! 
Il ne va pas sans dire que les nouveaux habitants dans les zones concernées ont pu être surpris par cette montée des eaux. Malheureusement, il faut vivre avec ce risque de crue qu’on ne maîtrisera jamais.

Il est impossible de dire quand ça reviendra et le passé nous confirme que cela est non seulement revenu plusieurs fois dans la même année, mais aussi au cours du même mois. Si la Sarre devait ressortir de son lit, j’invite ces personnes à prendre contact avec la mairie. Nous gardons une antériorité des événements qui nous permettra de donner quelques conseils aux personnes habitant dans les zones de crues possibles.
 

Michel KUFFLER